Samir Sammoun est né en 1952 dans un petit village pittoresque du Liban, perché au sommet de la montagne Chouf, à 40 km au sud de Beyrouth. À ce jour, l’artiste rappelle vivement le paysage coloré méditerranéen de son enfance. À 21 ans, Samir a immigré au Canada où il a obtenu des diplômes en génie électronique et en télécommunications. Depuis l’obtention de son diplôme, il a poursuivi sa carrière professionnelle ainsi que sa passion, la peinture.
Chris Klimantiris, qui a commencé à représenter Samir Sammoun en 1996, fournit une réaction éloquente par rapport au travail des artistes. La première fois que je voyais des peintures de Samir, j’ai immédiatement été fasciné par sa technique raffinée. Je me sentais comme un voyageur du temps, transportés à travers un Paris d’un autre siècle.
L’originalité de Samir Sammoun et son style unique ont attiré l’attention des téléspectateurs, les collectionneurs et les amateurs d’art au Canada et aux États-Unis. Quand il a montré son travail à ArtExpo à New York en 1996, la réaction a été immédiate et positive. Robert L. Mooney, directeur de la Galerie JR Mooney de San Antonio au Texas a écrit ce qui suit: « JR Mooney Galleries of Fine Art a eu le plaisir de représenter l’œuvre de Samir Sammoun à nos collectionneurs dans le sud-ouest des États-Unis pour les deux dernières années. Les interprétations impressionnistes fraîches et colorées présentées dans ses œuvres ont été accueillies avec un enthousiasme sans précédent … Samir est un talent frais et excitant représentant les paysages qu’il voit dans des couleurs riches avec son propre style impressionniste merveilleusement unique ».
Né en 1908 à St-Étienne-de-Lauzon, Albert Rousseau s’inscrit à l’école des Beaux-Arts à L’âge de dix-sept ans et il obtient son diplôme en 1931. Pour gagner sa vie, il travaille dans l’hôtellerie tout en poursuivant ses recherches sur les techniques et les matériaux qu’il utilise pour peindre.
En 1948, il reçoit un premier prix au Salon du Printemps. Dans les années soixante, il enseigne la peinture dans diverses institutions de Québec et crée un atelier libre à Saint-Étienne. En 1970, Rousseau se porte acquéreur du Moulin de la seigneurie de Lauzon, le rénove et le convertit en un lieu de rencontres et d’expositions fréquenté par des centaines de peintres professionnels ou amateurs venant de la région de Québec et de l’extérieur : c’est le Moulin des Arts.
La carrière d’Albert Rousseau est ponctuée de nombreuses expositions partout au Canada, ainsi qu’à New-York et à Paris. On retrouve de ses oeuvres dans les collections de plusieurs musées dont le Musée du Québec et le Musée des Beaux-Arts du Canada à Ottawa, ainsi que dans de nombreuses galeries d’art, collections publiques et privées. sa vie entière fut consacrée à l’art. Il est décédé le 18 mars 1982.
La peinture, quand on l’embrasse vraiment, peut-devenir une aventure ou les surprises nous attendent derrière chaque coup de pinceau, sur chaque nouvelle toile et avec chaque couleur qui jaillit du tube vers la palette.
L’aventure, la grande, peut, quant à elle, mener vers la peinture. Les membres du Groupe de Sept partaient souvent en excursions, Tom Thomson était un amateur de plein-air aguerri et Paul Tex Lecor se considérait souvent plus comme un homme des bois qu’un artiste!
Un artiste québécois surpasse assurément la plupart de ses artistes/coureurs de bois, j’ai nommé René Richard!
Né le 1er décembre 1895 à La Chaux-de-Fonds, en Suisse, René Richard et sa famille s’installent au Canada en 1909.
A l’âge de 18 ans, il devient trappeur et coureur des bois dans le nord de l’Alberta. Il reporte ses randonnées dans des centaines de dessins.
Il retourne toutefois bientôt en Europe où il rencontre, un peu par hasard, Clarence Gagnon en 1927. Cette rencontre fera germer dans la tête de l’artiste la perspective d’un retour au Québec où il sait qu’il pourra se consacrer à son art et à sa passion pour les grands espaces. Il revient au Québec en 1937 et, en 1942, s’installe à Baie St-Paul. Il est d’ailleurs, au moins partiellement, responsable de la réputation de Charlevoix comme Mecque de l’art au Québec comme Barbizon en France ou la Toscane en Italie!
Rapidement il devient un pilier de l’art au Québec exposant à la Galerie l’Art Français –devenue aujourd’hui la Galerie Valentin – la doyenne des galeries montréalaises où il obtient de grands succès.
En 1952, l’instinct du trappeur et du coureur des bois le rattrape et il part vers le Grand Nord canadien où il accumulera les sujets et l’inspiration qui le feront continuer tout au long de sa carrière.
À compter des années 1950, la tendance artistique est plutôt tournée vers les expérimentations non-figuratives et vers un art plus intimiste que celui de cet artiste qui tire son inspiration des grands espaces. Remarquablement, il reste tout de même grandement admiré et respecté de par sa technique, par son approche expressionniste et à l’économie de moyens dont il sait faire preuve.
Richard est reconnu pour sa rapidité et pour l’immédiacité qui se dégage des tableaux qu’il réalise la plupart du temps sur des panneaux de bois maintes fois réutilisés puisque, pour cet artiste intense, le processus de création est plus important que le résultat! On dit même, chez certaines personnes l’ayant bien connu, qu’il a détruit plus de tableaux qu’il n’en n’a montrés!
En 1967, il connaît une première consécration officielle alors que le Musée du Québec (devenu le Musée national des Beaux-Arts du Québec) lui consacre une exposition solo. Le même Musée en remettra en 1977 lui consacrant une grande rétrospective.
Il sera élu à vie par l’Académie royale des arts du Canada puis recevra l’Ordre du Canada en 1973. Postes Canada publiera aussi un timbre représentant les Territoires du Nord-Ouest tels que représenté dans l’un de ses tableaux.
Sa patrie d’adoption, Charlevoix, célèbrera aussi la vie et l’œuvre de Richard. La bibliothèque municipale, inaugurée en 1998, porte son nom. La maison, acquise par René Richard en 1942, est aujourd’hui une galerie d’art et on peut y visiter l’atelier de l’artiste et une plaque commémorative a été dévoilée en 1982.
Artiste influent et respecté, Le roman « La montagne secrète » de Gabrielle Roy (1961) raconte l’histoire de Pierre Cadorai, un peintre explorateur du Grand Nord canadien. Le personnage a été inspiré de la vie et l’œuvre de René Richard.
Actif jusqu’au bout, Richard sera un ami et un mentor pour plusieurs artistes comme Louis Tremblay et autres qui sont fier de se compter comme les héritiers du vieux maître.
René Richard décède en 1982 à l’âge de 86 ans.
Gaston Rebry est un peintre québécois d’origine Belge.
Né le 30 octobre 1933 à Wevelgem, Belgique et disparu le 5 janvier 2007 à Shawinigan, il était le fils du coureur cycliste belge Gaston Rebry (1909-1953). Comme son père avant lui, il fut cycliste professionnel au cours des années 1950.
Titulaire d’une formation à l’Académie des Beaux-Arts de Menin, il remporte le Premier Prix à deux reprises.
Il s’installe au Québec en 1954 où il s’inscrit à l’École des Beaux-Arts de Montréal. Il devient rapidement artsite-peintre professionnel.
Artiste profondémment attaché à la nature, les tableaux à la peinture à l’huile de Gaston Rebry représente souvent les paysages de sa Mauricie d’adoption quoi qu’il ai réalisé plusieurs tableaux représentant des personnages et des natures mortes.
L’ancien premier ministre canadien Jean Chrétien à offert plusieurs tableau de Gaston Rebry à des digniatires étrangers et m^me au Pape Jean-Paul II en 1998.
Rebry a su incomparablement exprimer la beauté de sa région d’adoption, ce qui le classe parmi les 50 peintres canadiens dont les œuvres représentent, selon les spécialistes, le plus haut potentiel d’investissement.
Narcisse Poirier, né le 19 mars 1883 à Saint-Félix-de-Valois (Québec) et décédé le 3 avril 1984, est un artiste-peintre québécois.
À seize ans, il s’inscrit au Monument national à Montréal où il suit les cours d’Edmond Dyonnet, Joseph Saint-Charles, Alfred Laliberté, Henri Hébert et Elzéar Soucy. En 1920, il va perfectionner son art à l’Académie Julian de Paris en compagnie de son ami le peintre Rodolphe Duguay. Rapidement il se rend en Italie, puis en Angleterre. Son séjour européen fut de neuf mois en tout.
En 1922, le gouvernement du Québec achète une de ses toiles.
De 1925 à 1928, il expose à la Royal Canadian Academy et à la Galerie Morency. Il participe à plusieurs expositions chez le sculpteur Alfred Laliberté. Pendant 25 ans, Narcisse Poirier expose ses œuvres au Musée des beaux-arts de Montréal.
Il fut honoré de plusieurs prix et mentions en raison de son style particulier. Par exemple, en 1932, sa toile Le temps des sucres reçoit le premier prix de l’exposition du Musée des Beaux-Arts de Montréal
Il a peint des tableaux religieux. On trouve certaines de ses toiles dans les églises de Saint-Félix-de-Valois, de Saint-Eustache, de Notre-Dame-du-Très-Saint-Sacrement (Montréal) et de Rivière-du-Loup.
La plupart de ses œuvres exalte la beauté du Québec. Peintre réaliste, membre du groupe «les peintres de la Montée Saint-Michel», il n’a pas suivi les courants de la peinture moderne. c’est d’ailleurs dans ce contexte qu’il laissa chez l’artiste Jean Viens, un grand ami, les meilleurs souvenirs dans son habileté à peindre des natures mortes.
Sa conception de la peinture s’exprime en ces termes : J’ai toujours travaillé d’après nature tout en faisant de la poésie avec la nature… je n’ai pas voulu m’en tenir à la photographie, ni faire de l’impressionnisme. J’ai toujours eu le désir de perpétuer le Québec de jadis dans mes toiles . (Wikipedia)
Jacques Poirier est un artiste québécois né à Drummondville en 1942
Jacques Poirier aime peindre les Laurentides, la Côte-Nord et Charlevoix pour leur caractère. Ce qui frappe quiconque découvre un tableau de Poirier pour la première fois, c’est l’extraordinaire rudesse des paysages qu’il a peints. Poirier privilégie la subtilité des couleurs, laissant le paysage lui-même en vedette.
« J’ai toujours été fasciné par les effets d’ombre et de lumière de la nature, ainsi que par les jeux de contrastes, d’ombres et de nuances, et par la diversité offerte par le changement des saisons. »
Au cours des trente-cinq dernières années, de nombreuses expéditions de peinture ont conduit Poirier dans les Maritimes, l’Ouest canadien et le Nord des États-Unis. Cependant, la plupart du temps, son chevalet est installé quelque part au Québec, son paysage de prédilection. Il demeure passionné par son art et, même après toutes ces années, la vue d’un petit village niché au fond d’une vallée, d’une cascade ou d’un feuillage d’automne l’inspire toujours. La région de Charlevoix, le Bas-Saint-Laurent, la Côte-Nord, la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine sont ses endroits préférés. Il sent que toutes les beautés que la nature a à offrir sont réunies en un seul endroit, ce qui lui procure un sentiment d’appartenance et une motivation immense dans ce magnifique coin de pays.
« Je me sens privilégié de pouvoir consacrer chaque jour à ce que j’aime. Mais la vie passe vite et il y a encore tellement de beaux endroits à peindre. Je pense qu’au bout du compte, mon seul regret sera de ne pas avoir eu assez de temps, mais d’ici là… »
Daniel Plante est un artiste-peintre hyperréaliste né à Montréal le 17 août 1958.
Plante obtient d’abord une formation en Arts Plastiques au CEGEP Saint-Laurent et à l’UQAM puis devient enseignant et illustrateur. Grandement influencé par l’oeuvre de Van Gogh mais, surtoût, par Alex Colville et Jack Chambers, Daniel Plante devient artiste à temps complet dès l’âge de 25 ans.
Il est d’ailleurs remarqué par le Dr.Max Stern de la Galerie Dominion à Montréal qui décide de présenter ses oeuvres à l’acrylique au sein de cette vénérable institution canadienne.
Connu pour son souci du détail extrème, Plante va même jusqu’à monter ses propres toiles pour assurer la qualité de sa surface de peinture.
Daniel Plante, une valeur sûre du monde de l’art canadien, est présent au sein de plusieurs galeries et collections importantes à travers le pays.
L’art, depuis des temps immémoriaux, a toujours été utilisé par l’homme de façon à transcender sa nature physique et à exprimer une vision de l’intemporel, de la métaphysique et, bien entendu du sacré. Il suffit de s’intéresser à l’Histoire de l’art pour constater qu’à travers les âges les artistes – du plus primaire au plus sublime – ont utilisé l’art pour parler de leurs croyances, de leur dieu et des images s’y rapportant.
Au-delà de cette volonté de « montrer Dieu » se trouve l’icône. Une icône, (du grec εικόνα eikona) « image », est une représentation de personnages saints dans la tradition chrétienne. Bien plus qu’une simple représentation graphique, une icône possède un sens théologique profond qui la différencie de l’image pieuse. En effet, dans la tradition des Églises chrétiennes orientales, l’icône est objet de vénération qui possède son énergie propre. Celle-ci ravive la foi, protège la maisonnée; elle favorise la paix du foyer, éloigne l’ennemi de la cité.
L’icône est complètement intégrée dans la catéchèse orthodoxe mais aussi dans celle des Églises catholiques orientales qui ont préservé la tradition de l’icône ainsi que dans une partie de l’Église catholique occidentale et dans les Églises non-chalcédoniennes. En devenant objets de vénération pour les fidèles, les icônes ont été soumises, dès le treizième siècle, par les Églises de la Pentarchie, à de sévères contraintes artistiques (sources d’inspiration stéréotypées, rigueur du trait, jeux des couleurs). Jusqu’à nos jours, ces canons se sont perpétués, assurant l’étonnante continuité de cette peinture dédiée à la gloire de Dieu.
Dès la fin de l’Empire Romain et la montée de l’Empire byzantin, la scission culturelle entre l’iconographie traditionnelle romaine et l’approche plus stylisée des artistes orientaux devient frappante quant à la représentation des thèmes religieux. Beaucoup plus abstraite et bidimensionnelle, la vision orientale utilise très peu de modelé suggérant plus l’essence que le corps; des silhouettes légèrement étirées, des yeux, « fenêtres de l’âme » agrandis, des nez et des bouches étroits. Le corps dominé et immobile exprime l’universel, la paix, l’éternité. L’espace, hors la dimension terrestre, est représenté par un aplat de couleur or, énergie et lumière divines, ou par un bleu parsemé d’étoiles.
Cette nouvelle approche plastique arrive en parallèle avec la séparation des Églises de Rome et de Byzance. La querelle idéologique et dogmatique viendra créer l’Église orthodoxe et les représentations graphiques inhérentes à chacune des factions chrétiennes seront radicalement redéfinies au sein même de l’œuvre picturale propre à chaque facette d’une foi somme toute identique. Icônes peintes, en mosaïque, pierre, émail et métal, l’art de l’icône se propagea dans toute la sphère d’influence byzantine, mais bien au-delà, comme en témoigne la production éthiopienne. La Russie devint l’un des centres de production majeurs, avec les écoles de Novgorod, Moscou et celle, célèbre, d’Andreï Roublev, présentant une sensibilité religieuse, une construction de l’espace pictural et des champs symboliques nouveaux.
LES THÈMES
Les thèmes des icônes sont très nombreux.
Les icônes se classent, en général, ainsi :
Pour un même saint, les représentations sont aussi classées par thèmes. Ainsi, la Vierge est généralement représentée avec le Christ enfant dans les bras. Cependant, on parle de « Vierge de Tendresse » si la joue de la mère et du Christ sont accolées, de « Vierge qui montre le Chemin » (Odigitria) si la mère désigne le Christ, de « Vierge de Kazan » si le Christ semble debout à côté de sa mère, de la « Vierge du signe » si la mère est en orante (icône) (les mains élevées en signe de prière), le Christ apparaissant en médaillon « en elle » (cette dernière représentation renvoie au texte du prophète Isaïe : « Le Seigneur lui-même vous donnera un signe : voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils qu’elle nommera Emmanuel… » Es. 7.14). Chacune de ces représentations suit des règles précises, la liberté de l’iconographe étant balisée pour éviter de s’écarter de l’enseignement de l’Église.
L’UTILISATION DE L’ÎCONE DANS LE CONTEXTE MODERNE
Dans la confession orthodoxe, il est aussi important de vénérer l’icône que d’écouter la parole ou de lire les écrits. Actuellement, les chrétiens de confession catholique réutilisent de plus en plus l’icône dans la liturgie, sans lui donner la même richesse que dans l’usage qu’en font les chrétiens orthodoxes. Aujourd’hui, ce mot voit son sens élargi pour se rapporter aux personnages sacrés de toute religion.
ANCA PATRU DANS LA TRADITION DES ICONES
Anca Patru est une artiste du Québec d’origine roumaine qui, depuis plusieurs années, consacre son talent considérable à faire connaître cette approche artistique peu répandu en Occident.
Peintre aguerri, elle apporte la maîtrise de la peinture à une vision presque mystique de l’art.
L’aura de mysticisme et de spiritualité émanant des petites icônes qu’elle crée peut facilement rivaliser avec le travail des maîtres de l’icône travaillant dans les pays de l’est et ailleurs dans le monde orthodoxe.
Le Balcon d’art a depuis longtemps pris la décision de promouvoir le travail de cette artiste hors du commun et est fier de présenter une importante collection des œuvres iconographique produites par Anca.
Pauline Thibodeau Paquin est une artiste-peintre québécoise née en 1952 à Sainte-Monique. (Mirabel)
Peintre figurative naïve, dotée d’un sens aigu de l’observation, d’un souci indéniable du détail et d’une palette de couleurs explosive, Pauline T.Paquin est essentiellemnt autodidacte.
Infirmière de formation, Pauline T.Paquin démontre depuis toujours un intérêt certain pour la peinture à l’huile. Dès les années 1970, ses scènes tirées d’une enfance un peu idéalisée vont rapidement trouver un auditoire composée de toutes les couches de la société et aider à démocratiser l’art au Québec. Elle prend le virage vers l’art à temps complet en 1979.
Ses tableaux souvent agrémentés de collages et les personnages sans visages qui les habitent sont présents dans de nombreuses galeries et collections à travers le Canada et les produits qui en sont dérivés – cartes de souhaits, lithographies, affiches – sont omniprésentes dans le paysage québecois et canadien. Postes Canada a même reconnu son talent et immortalisé son œuvre par l’émission, en 1996, d’un timbre de 52 cents (destination U.S.) pour commémorer et souligner les 50 ans de l’UNICEF.