Narcisse Poirier, né le 19 mars 1883 à Saint-Félix-de-Valois (Québec) et décédé le 3 avril 1984, est un artiste-peintre québécois.
À seize ans, il s’inscrit au Monument national à Montréal où il suit les cours d’Edmond Dyonnet, Joseph Saint-Charles, Alfred Laliberté, Henri Hébert et Elzéar Soucy. En 1920, il va perfectionner son art à l’Académie Julian de Paris en compagnie de son ami le peintre Rodolphe Duguay. Rapidement il se rend en Italie, puis en Angleterre. Son séjour européen fut de neuf mois en tout.
En 1922, le gouvernement du Québec achète une de ses toiles.
De 1925 à 1928, il expose à la Royal Canadian Academy et à la Galerie Morency. Il participe à plusieurs expositions chez le sculpteur Alfred Laliberté. Pendant 25 ans, Narcisse Poirier expose ses œuvres au Musée des beaux-arts de Montréal.
Il fut honoré de plusieurs prix et mentions en raison de son style particulier. Par exemple, en 1932, sa toile Le temps des sucres reçoit le premier prix de l’exposition du Musée des Beaux-Arts de Montréal
Il a peint des tableaux religieux. On trouve certaines de ses toiles dans les églises de Saint-Félix-de-Valois, de Saint-Eustache, de Notre-Dame-du-Très-Saint-Sacrement (Montréal) et de Rivière-du-Loup.
La plupart de ses œuvres exalte la beauté du Québec. Peintre réaliste, membre du groupe «les peintres de la Montée Saint-Michel», il n’a pas suivi les courants de la peinture moderne. c’est d’ailleurs dans ce contexte qu’il laissa chez l’artiste Jean Viens, un grand ami, les meilleurs souvenirs dans son habileté à peindre des natures mortes.
Sa conception de la peinture s’exprime en ces termes : J’ai toujours travaillé d’après nature tout en faisant de la poésie avec la nature… je n’ai pas voulu m’en tenir à la photographie, ni faire de l’impressionnisme. J’ai toujours eu le désir de perpétuer le Québec de jadis dans mes toiles . (Wikipedia)