Marie-Andrée Leblond est une artiste-peintre québécoise née à Saint-Jean-sur-Richelieu le 6 juin 1978.
Diplômée en arts visuels du CEGEP du Vieux-Montréal et en illustration du Collège Salette, Marie-Andrée n’a jamais considéré une autre carrière que celle d’artiste. D’ailleurs, dès l’âge de douze ans, elle débute un apprentissage sérieux du dessin et, deux années plus tard, elle s’enseigne la peinture à l’huile.
S’entâme alors une série d’événements artistiques qui culmineront avec le ‘’Prix du Public’’ à l’exposition printemps Art-Visuel de Brossard en 1999 qui lui permet d’attirer l’attention de sa première galerie ‘’Clarence-Gagnon’’ à Montréal, en octobre de cette même année.
À partir de ce moment, les tableaux de Marie-Andrée Leblond se mettent à prendre une place importante sur le marché de l’art tant québécois que canadien. Ses thèmes favoris, les coqs, les taureaux, les chevaux, les fleurs, les nus, trouvent des amateurs un peu partout et sa facture multi-média – acrylique, encre – donnent à l’oeuvre de Leblond une signature reconnaissable entre mille et qui fait école chez plusieurs jeunes artistes.
En 2009, elle participe à un événement de haut niveau alors que plusieurs artistes québécois sont invités à exposer au Carrousel du Louvres à Paris où elle attire l’attention d’amateurs d’art européens.
Les oeuvres de Marie-Andrée Leblond se retrouvent maintenant dans de nombreuses galeries et collections tant privées que publiques.
Marie-Andrée Leblond dans les médias
Nicole Laporte est native de Montréal, elle habite présentement à Rigaud.
Très jeune, le dessin fait partie de son quotidien, mais ce n’est qu’en 1980 qu’elle s’intéresse sérieusement à la peinture à l’huile.
Nicole Laporte fréquente l’atelier du peintre Marcel Bourbonnais et l’école de peinture Raymonde Lebel.
Depuis quelques années, elle concentre ses recherches picturales sur la couleur et la création de scènes familières, souvent d’une époque passée, entourant principalement des enfants.
Quand Serge Brunoni (1938-2020) est arrivé au Québec, une carrière en art était la dernière de ses préoccupations. Comme la plupart des immigrants de son époque, une nouvelle terre signifiait de nouveaux défis, de l’inconnu et un tout nouveau départ.
Évidemment, comme bien des immigrants, Brunoni n’en n’était pas à son premier défi.
Né en France juste avant la Seconde Guerre Mondiale, sa petite enfance est évidemment marquée par les incertitudes et les privations inhérentes à l’occupation de son pays. Cela n’empêche pas le petit Serge de se découvrir une passion et un talent pour le dessin qu’il pratique furieusement durant toute son enfance.
Comme tous les jeunes hommes français de son époque, Brunoni doit bientôt faire son service militaire qu’il accomplit avec plaisir et qu’il voit déjà comme une aventure.
Suite à son service, il se joint à la Société de travaux et d’études topographiques (S.A.T.E.T.), qui travaille à la construction d’un chemin de fer en Afrique. Il passera trois années à vivre dans la jungle, heureux de satisfaire ses envies d’aventure. À ce jour, il ne tarit d’anecdotes à ce sujet!
Il arrive au Québec en 1963 et, suite à des discussions avec des gens du pays, choisit Trois-Rivières comme port d’attache. Au cours des années qui suivent, Brunoni s’affaire à différents emplois allant de cuisinier à vendeur d’encyclopédies.
C’est en 1969 que son épouse lui offre une boîte de couleurs et des pinceaux et qu’il découvre ce qui deviendra sa passion; sa raison de vivre. Il devient peintre professionnel à compter de 1972.
Brunoni tire ses influences de plusieurs sources. Érudit de l’art et de la philosophie, il met à profit ses connaissances et sa soif de nouvelles idées pour arriver à des sommets créatifs toujours renouvelés depuis maintenant cinquante ans!
Pour le spectateur un peu distrait, il peut apparaître lié à des traditions picturales une peu vieillottes voire éculées. C’est mal comprendre l’œuvre d’un peintre pour qui la poésie de son pays d’adoption ne cesse de renaître en des explorations plastiques qui tiennent autant des impressionnistes américains que de l’expressionnisme de Kandinsky ou d’Alwar Cawén.
Sa vision des grands espaces québécois peut rappeler René Richard mais l’économie de moyens dont il sait faire preuve le rapproche tout autant d’une Elaine de Kooning ou même de certains peintres minimalistes, prenant exemple du « less is more » de Ludwig Mies van der Rohe. En fait, chez Brunoni, immédiateté du geste trahit la poésie tout en conservant l’essentiel d’une approche plastique bien réfléchie. La liberté apparente dans la peinture de Brunoni est fermement ancrée dans une compréhension toute cérébrale de l’art transformé en une approche apparemment ludique et presque automatique.
Son interprétation de la ville trahit le lien d’amour/haine qu’il entretien avec les grandes métropoles. Le fourmillement affairé des acteurs des moments qu’il met en scène, les compositions complexes et parfois presque anarchiques qui peuplent les immenses tableaux qu’il affectionne particulièrement et l’apparente désinvolture qui transpire de l’œuvre urbaine de Brunoni amènent le spectateur au sein même d’une presque claustrophobie picturale qui montre bien le besoin de grands espaces de cet artiste avide de plein air et de paix.
Pour ceux qui ont le plaisir et l’honneur de connaître Serge Brunoni, il est une inspiration et une source de questions chaque fois renouvelée. Généreux de nature, il n’hésite jamais à partager ses plus récentes découvertes, ses lectures et ses réflexions sur littéralement TOUS les sujets!
Malheureusement, une santé déclinante et le fait qu’il ait maintenant atteint les quatre-vingts ans font que ce prolifique artiste a du ralentir sa production artistique autrefois d’une impressionnante célérité. En 2019, il continue toutefois d’étonner par la jeunesse de ses pinceaux et la vivacité de son esprit.
L’histoire nous le dira sûrement mais, une vue rétrospective de l’œuvre de Brunoni laisse facilement penser qu’il fera partie des rares artistes ayant marqué le Québec et que son travail restera dans les annales de l’art longtemps après son départ.
Serge nous a quitté après une longue maladie le 19 février 2020.
Steve Pearson, Intern@rt
Présente dans plusieurs des plus importantes galeries tant au Canada qu’à l’étranger, l’oeuvre Serge Brunoni se retrouve aussi dans plusieurs des grandes collections tant privées que publiques.
Jocelyne La Pointe est née en 1947, à Montréal. Elle a étudié en histoire de l’art mais demeure une artiste peintre autodidacte. Elle a notamment fondé le studio de peinture L’Atelier Raphaël où elle crée, expose et enseigne aux côtés de collègues artistes. En 1992, elle reçoit une mention honorable pour l’ensemble de sa production du Conseil national des arts. Suite à cet honneur, son propre style se développe davantage et elle acquiert plus d’aisance dans ses explorations picturales. Après avoir réalisé des natures mortes, des paysages et des scènes d’intérieur sur canevas traditionnels, elle se met à peindre sur des surfaces volumétriques. Naîtra alors bientôt la première tirelire en forme de petit cochon, inspirée par un cadeau original qu’elle voulut faire à un enfant d’un couple d’amis. Depuis cette invention inusitée, qui dépasse le simple objet décoratif ou la pièce d’artisanat, ses petits cochons voyagent partout à travers le monde. On en retrouve en Asie, en Europe et en Amérique du Nord.
Claude Langevin est un artiste né à Montréal, 2 mai 1942
Claude Langevin est un artiste autodidacte qui peint des paysages dans la tradition canadienne. Comme les célèbres artistes du Groupe des Sept, il commence par la réalité unique du paysage canadien et présente sa propre interprétation très personnelle en utilisant des couleurs vives, une composition imaginative et des explorations intéressantes de perspective. Au début de sa carrière, Langevin a travaillé avec de l’acrylique et la spatule mais, après avoir redécouvert le travail de Tom Thomson et Clarence Gagnon, a commencé à utiliser de l’huile et de le pinceau.
Pendant plus de cinq décénnies, il a utilisé ce medium pour peindre des scènes de campagne dans toute la province de Québec et dans les Maritimes.
Claude Langevin est décédé le 6 septembre 2024 à l’âge de 82 ans, laissant un oeuvre qui marque la mémoire de l’art figuratif québecois et canadien.
Ursula Kofahl-Lampron est née en Allemagne, à Hambourg, en 1946. Elle
émigre aux États-Unis, avec ses parents et sa soeur ainée, à l’âge de cinq
ans. C’est là qu’on lui a offert son premier crayon et qu’elle a commencé à
dessiner. «Je n’ai jamais cessé depuis lors». C’est en 1970, qu’elle
déménage au Québec, dans le village d’Acton Vale. Elle habite à l’époque
avec ses beaux-parents et en profite pour apprendre et découvrir la langue
française, les coutumes et traditions du milieu francophone dont sont mari
est issu. Dans les années 2000, l’Université Concordia reconnaît la formation
d’Ursula Kofahl-Lampron. L’artiste peut donc poursuivre sa formation en art
dans un établissement reconnu. Son expérience d’après-guerre en
Allemagne, sa vie à Washington, D.C. sous le gouvernement Kennedy,
autant que la simplicité de sa vie passée dans un petit village québécois
pendant les années 70′, ou encore le fait d’avoir émigré deux fois au cours
de sa vie, tout cela a élargi les horizons de l’artiste en développant son
imagination et sa créativité.
Frisant le grotesque, les images de Steven Lamb se veulent, sans tomber dans la caricature féroce, un commentaire sur la société de classes et de masses. Plutôt que de faire appel à la colère, il a recours à la fantaisie afin de captiver son public. Son passé influe sans aucun doute sur le choix de ses thèmes.
Né en 1958 à Sofia en Bulgarie, après avoir obtenu son diplôme secondaire et effectué les deux années de service militaire obligatoire, il choisit d’étudier à l’Académie des beaux-arts de Sofia, en se spécialisant en gravure de reproduction et en illustration. Cette formation le conduisit à étudier la conception graphique et la peinture à l’Académie de Leipzig dans l’ancienne Allemagne de l’Est. Son diplôme obtenu, il revint chez lui en Bulgarie et travailla comme artiste indépendant. En 1986, il tint sa première exposition personnelle en Bulgarie puis, en 1988, une exposition itinérante dans trois villes en Allemagne qui lui valut une invitation pour exposer à Cuba. En route pour Cuba, lors d’une escale à Terre-Neuve pour se réapprovisionner en combustible, il décida de rester et de solliciter le statut de réfugié. Peu lui importait que ses peintures et affaires personnelles soient envoyées à Cuba : il était maintenant libre.
Une fois à Terre-Neuve, il travailla comme illustrateur et graveur, saisissant chaque occasion d’exposer son travail. En 1993, il remporta un prix à la 54 Gallery de Soho, à New York. Cette année-là, il s’installa à Montréal et l’année suivante, devint citoyen canadien. Il aime peindre la nostalgie de Montréal et de ses résidants. Ses personnages sont souvent voûtés, déformés et grotesques, mais à leur façon, toujours gracieux et attachants. Partant parfois de photos, il recourt toujours à son imagination pour élaborer l’image finale. Il ajoute même de la colle et du sable fin à la couche de base pour peaufiner la texture. Des techniques qu’il a, dit-il « appris en Europe, et qui me rendent bien service ici ».
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Lise Lacaille est une artiste-peintre québécoise née à Saint-Hubert en 1959.
Elle effectue une formation en gestion des affaires puis en arts visuels mais, après avoir passé quelques années à tenter de refouler son caractère artistique, Lise Lacaille fait le grand saut et devient artiste à temps complet.
Lise Lacaille développe son style artistique en observant un certain quotidien. Une mère et ses enfants, un couple amoureux, des professionnels et avocats en action ou des golfeurs au jeu, elle prend ces scènes anodines et les transforment en une féérie de couleurs et de lumière, ses pinceaux maniant la peinture à l’huile comme s’il s’agissait de son imagination pûre.
Au cours des années 1980, Lise Lacaille impose de plus en plus sa présence au coeur des galeries d’art. D’abord au Québec mais, bientôt aussi, un peu partout au Canada. Elle fait maintenant partie de ces artistes essentiels qui forment le monde de l’art au Canada.
Le public s’éprend rapidement de cette artiste qui sait si bien manier des couleurs éclatantes dans des compositions dignes de ballets ou de tempête. Ses orangés et ses rouges font école et ses thèmes fétiches deviennent des standards auprès d’un public toujours affamé de beauté.
Au tournant du millénaire, Lise Lacaille déménage son atelier et sa vie au Costa-Rica où elle habite maintenant. Elle continue de peindre et ses oeuvres sont toujours aussi recherchées. L’avenir devant elle, la carrière de Lacaille ne fait que commencer!