Née à Montréal en 1954, Lynda Schneider Granatstein débuta ses études en art au Musée des Beaux Arts avec Arthur Lismer, membre du Groupe des Sept (1967-1970). Elle les poursuivit à l’Université Concordia (1972, 1980) et ensuite au Centre Saidye Bronfman (1976-1979, 1987-1989), où elle se spécialisa dans les techniques d’eau forte et la collagraphie.
Elle obtint concurremment de l’Université McGill un baccalauréat ès arts (psychologie) en 1976 et une maîtrise en éducation (counselling en psychologie) en 1979, puis elle compléta une spécialisation en psychothérapie dynamique à court terme à l’Hôpital Général de Montréal en 1980. Ses récentes études en perfectionnement professionnel incluent : la photogravure avec Doreen Lindsay, S.B.C. (1993), les techniques de portrait avec pastel et huile avec Daniel Greene, N.A., New Jersey (1996) et la technique de peinture balinaise traditionnelle avec Ketut Parmita, peintre professionnel d’Ubud, Bali (2001).
Ses années comme psychothérapeute et son intérêt pour la théorie freudienne se sont incarnés en elle et l’ont menée sur les voies de l’introspection en empruntant les chemins de la beauté. Son étroite collaboration avec Les Grands Ballets Canadiens de Montréal depuis 15 ans a contribué en partie à catalyser son amour pour la forme féminine et sa façon de l’exprimer. D’autres éléments liés à son expérience et à ses voyages restent à jamais des composantes importantes dans ses compositions : l’atmosphère des coulisses de théâtre et du studio de répétition, les éléments architecturaux italiens, la nature morte illustrant des fleurs et des objets personnels ou l’intimité d’une demeure, sans oublier le portrait de personnes qu’elle affectionne. Son aptitude pour le dessin représentant le pivot de son art, celui-ci est sans aucun doute figuratif.
Sa solide formation picturale lui permet de donner libre cours à d’autres champs exploratoires comme l’écriture automatique ou l’insertion de phrases manuscrites dans ses œuvres. Sa technique mixte évolue grâce à de multiples usages de l’eau forte sur métal, de la collagraphie, du collage de papier sous toutes ses formes, ainsi qu’à son aisance avec l’huile et le pastel. La fusion de ces médiums enchérie de la maîtrise de son art résulte en un travail mature se voulant généreux, lumineux, coloré, vivant, toujours au service de la beauté et de l’introspection.
Son parcours artistique riche de nombreuses expériences d’enseignement, d’expositions, de voyages et de collaborations l’ont éventuellement conduite en 2010 dans sa ville fétiche de Florence en Italie. Pendant deux mois à l’automne 2011, elle a été accueillie comme artiste en résidence au prestigieux Leighton Artists’ Colony du Banff Centre, côtoyant des artistes internationaux de disciplines artistiques variées. C’est d’ailleurs là qu’émue par la beauté du site, elle a intégré le paysage dans son répertoire. En 2012, elle a continué son exploration artistique en se rendant au Viêt-nam et au Cambodge; en 2013, en Inde; et en 2014, au Pérou. Avec plus de 20 expositions solos à travers le Canada et à l’étranger, l’artiste a participé à plus de 100 expositions de groupe ou présidées par un jury. Plusieurs entrevues lui ont été consacrées à la télévision (PBS New York), à la radio, dans les magazines et les journaux. Conférencière à maintes reprises aux universités McGill et Concordia ainsi qu’au Centre Saidye Bronfman et au Musée McCord, elle collabore également avec des compagnies de ballet émergents en créant costumes et décors. De plus elle a fait partie de la distribution d’un court métrage en danse, Ondek, d’Ondek Productions, Liberamae Performance and Films.
Lynda Schneider Granatstein est représentée au Québec par Le Balcon d’Art à St-Lambert, la Galerie West End à Montréal, la Galerie d’art Solange Lebel à Drummondville; en Ontario, par la Towne Square Gallery à Oakville; en Alberta, par la Diana Paul Gallery à Calgary et à New York par la Galerie 32 Fine Arts. C’est Chantal Beauchamp de l’agence Imagin’Art qui la conseille et qui distribue ses œuvres.
Réjean Gilbert est né en Mauricie, au coeur du Québec. Dès son jeune âge le travail du bois l’attire. Autodidacte, il s’adonnera d’abord à l’ébénisterie et à la fabrication des horloges de toutes sortes.
Depuis maintenant une vingtaine d’années, son travail de sculpteur prend de plus en plus d’importance. Deux axes orientent désormais son travail: l’ébénisterie sculpturale et la représentation d’oiseaux au naturel ou encore la recherche d’une sculpture minimaliste pour atteindre une légèreté des formes.
Marc Galipeau est un artiste québécois né en Montérégie le 17 septembre 1967.
Quoiqu’artiste dans l’âme depuis sa tendre enfance, Galipeau devient orthopédagogue. Il occupera avec bonheur cette profession jusqu’à l’âge de vingt-huit ans puis fera le grand saut vers l’incertitude du monde de l’art.
Grâce à un sens aiguisé de l’auto-promotion et un talent évident, Marc Galipeau parvient rapidement à se tailler une place dans plusieurs galeries de Montréal, Québec et dans la région de l’Estrie.
Par ses voyages et ses rencontre, il tisse bientôt une toile de contacts et de connaissances qui l’amènent assez rapidement à exposer ailleurs au Canada mais aussi en Europe et et aux États-Unis.
Le travail de Marc Galipeau est reconnaissable à la douceur rêveuse des sujets qu’il explore à l’acrylique, à ses personnages souvent presque sortis d’un rêve et à ses couleurs franches et chatoyantes. Son style, quoiqu’influencé par un certain art naïf, démontre toutefois une profondeur et un travail qui le place plutôt dans un style bien à lui.
Artiste sérieux et déterminé, la carrière de Marc Galipeau est sur un axe ascendant qui ne semble pas vouloir ralentir sa courbe frénétique.
Marc-Aurèle Fortin (14 mars 1888 à Sainte-Rose, Québec – 2 mars 1970 à Macamic, Québec) est un peintre québécois. Son œuvre est entièrement consacrée au paysage (surtout rural), et démontre son goût pour la nature somptueuse et généreuse.
Après avoir étudié les rudiments de la peinture avec deux peintres québécois, Ludger Larose et Edmond Dyonnet, Marc-Aurèle Fortin se rend à l’Institut d’art de Chicago pour parfaire son art. Il revient au Québec en 1922 (1912)2. Au cours des six années suivantes, se dessine chez l’artiste un style nouveau, une transformation du paysage.
En 1918, il aborde pour la première fois la technique de l’aquarelle. En 1920, apparaissent ses aquarelles lyriques aux arbres troués. Sa maîtrise de l’aquarelle ne le satisfait pas, il l’abandonne temporairement. De 1922 à 1927, il peint des ormes démesurés où se dissimulent d’humbles demeures. En 1929, il expose à Chicago aux États-Unis, une autre exposition suivra l’année d’après à Pretoria en Afrique du Sud. En 1935, il se rend en France et dans le nord de l’Italie, où il exposera régulièrement.
Il revient au pays après 1935 et son style s’est transformé. À la poésie et la naïveté, succède la puissance des tons intenses et vibrants.
En 1936, Marc-Aurèle Fortin révèle son esprit innovateur. Il conçoit une technique qui consiste à peindre sur des fonds gris « pour décrire l’atmosphère chaude des ciels du Québec » et sur des fonds noirs pour « intensifier la relation entre l’ombre et la lumière ». En 1939, il expérimente l’aquarelle rehaussée de crayon et de pastel à l’huile. Il s’adonne aussi à l’estampe et grave près de 60 plaques. Il expose à la galerie L’Art français à partir des années 19403.
En 1950, l’artiste découvre la caséine (détrempe à base de lait). Il brosse des tableaux d’une puissance remarquable jusqu’en 1955. C’est la fin de sa prolifique carrière, la maladie le mine. Il confie à son gérant près de 2 000 tableaux dont plusieurs prendront le chemin du dépotoir. En 1959, il reprend ses pinceaux, mais il ne produit plus rien de remarquable. Jusqu’en 1967, l’artiste griffonne de mémoire des paysages au crayon feutre.
En 1966, il perd complètement la vue. Un ami, René Buisson, l’installe au sanatorium de Macamic en Abitibi, où il s’éteint le 2 mars 1970, aveugle et amputé des deux jambes.
(Wikipedia)
Sarah Fecteau est une artiste québécoise né le 24 août 1983 à Thetford Mines.
Toute jeune, Fecteau se passionne pour le dessin et développe ce souci du détail qui caractérise son travail. Elle découvre le travail du peintre hyperéaliste Steve Hanks et se met à peindre à l’acrylique des scènes qui rapèllent l’oeuvre de cet aquarelliste américain mais qui se distingue par une sensibilté toute féminine et latine.
Sarah Fecteau décide dès l’âge de dix-neuf ans de se consacrer à l’art à temps complet. S’ammorce alors une rapide montée et un succès phénoménal auprès des amateurs d’art de sa région d’adoption en Montérégie où Sarah Fecteau devient l’une des artistes fétiches des festivals et symposiums de peinture. Son style lèché et hyperréaliste trouve de nouveaux amateurs et admirateurs à chaque passage de cette artiste timide et réservée.
Sarah Fecteau entame une carrière pan-canadienne à la fin des années 2000 et prends sa place au sein de plusieurs galeries d’art importantes.
En 2009, elle participe à un événement de haut niveau alors que plusieurs artistes québécois sont invités à exposer au Carrousel du Louvres à Paris où elle attire l’attention d’amateurs d’art européens.
Sarah Fecteau représente une certaine relève dans le monde de l’art et son succès grandissant semble lui assurer un long et fructueux avenir auprès des amateurs d’art du monde entier.
Depuis sa tendre enfance Jacinthe Dugal-Lacroix est fascinée par le dessin et la peinture mais c’est un peu plus tard dans sa vie qu’elle découvre la sculpture. L’argile éveille en elle une possibilité d’expression illimité.
Aujourd’hui Jacinthe sculpture à temps plein. Du corps humain et de l’exploration de ses mouvements, source principale d’inspiration devenant les fondations de son art, Jacinthe évoque, par ses sculptures de bronze, la complexité des émotions qu’en soi elle forme, pétrit, moulé, caressé avec l’amour d’une mère qui met au monde la vie. Une saine intention de toucher les Iettres se dégage de ses créations génératrices de sérénité, de simplicité ou encore d’une invitation au recueillement. Une générosité de cœur et d’esprit souvent porteuse d’espoir.
C’est dans le contexte enchanteur de son atelier, qu’elle œuvre au sein d’une paix symbiotique avec la nature dont la splendeur s’incarne dans ses mains qui modèlent ses pensées.
John Der est un artiste peintre québécois né en Saskatchewan en 1926 et disparu en 1996.
D’abord marin dans la marine marchande, Der fait carrière dans le mileu de l’assurance, il devient peintre professionnel à l’âge de 55 ans. Comme bien d’autres, il passe les premières années de sa carrière artistique à chercher des avenues de diffusion pour son art mais, bientôt, Joh Der trouve sa niche et devient un artiste recherché et respecté.
L’oeuvre de John Der c’est avant tout l’image de gens ordinaires vivant leur vie , leurs joies, leurs peines et leurs victoires. Fin observateur, il a l’oeil qui capte chacune des particularités de ses personnages et la main habile qui rend leurs sentiments et leurs états d’âme d’une façon rarement vue dans le monde de l’art. Ses personnages sont un peu comme lui, bourrus, heureux et bien en chair, leur expression bonhomme, malheureuse ou confuse mais toujours honnête.
Sportifs, fêtards, danseurs et combien d’autres gens ordinaires furent immortalisés dans l’oeuvre importante de ce géant plein d’un humour et d’une joie de vivre qui se retrouvent sur chacune de ses toiles à la peinture à l’huile. Ses paysages, un sujet plus rare pour cet artiste, démontrent aussi cette préoccupation pour l’anecdote et le sujet derrière le tableau.
L’oeuvre de Der est aujourd’hui toujours vivante par sa présence dans plusieurs galeries et collections mais, surtoût par la place qu’il occupe toujours dans le coeur de ceux qui l’ont connu et admiré.
Paul Tex Lecor est un artiste-peintre québécois né à Saint-Michel de Wentworth le 10 juin 1933.
Dèjà, dans sa jeunesse au coeur des Laurentides, il régale ses amis et sa famille avec des dessins qu’il accompagne d’histoires au plaisir de tous.
En 1951, trois ans après la publication du Refus Global, Lecor débute ses études à l’École des Beaux arts de Montréal où il profitera des leçons de professeurs tels que Jacques de Tonnancour et Stanley Cosgrove.
Vers la fin des années 1950, Tex Lecor est un artiste accompli mais aussi un homme de spectacle qui devient rapidement une vedette partout au Québec, tant comme chanteur qu’humoriste. C’est aussi à cette époque qu’il fait la connaissance du grand peintre Léo Ayotte qui deviendra son ami et son mentor.
Tout au cours des années 60 et 70, la popularité de Paul Tex Lecor monte en flèche mais, avec l’arrivée des années 80, il prend la décison d’interrompre sa carrière musicale et de se concentrer à bâtir sa réputation d’artiste-peintre, tout aussi à l’aise à l’acrylique qu’à la peinture à l’huile.
Aujourd’hui, Paul Tex Lecor est l’un des peintres québécois et canadiens les mieux cotés. Ses scènes de la forêt et de la campagne, tout autant que ses chroniques visuelles des tavernes et de la camarderie sont présentes dans les plus grandes galeries d’art et au sein de collections importantes partout dans le monde. Tex fait maintenant partie du patrimoine de l’art et de la culture au Québec.
Paul Tex Lecor s’est éteint le 9 septembre 2017.
Né le 18 octobre 1938 à Bagnaturo dans les Abruzzes en Italie, avant même d’avoir dix ans, Littorio Del Signore impressionnait déjà ses professeurs à l’école primaire par la qualité de ses croquis. Au point qu’ils organisaient des expositions itinérantes de ses oeuvres. Il commença à travailler à l’huile dès 12 ans, et afin de s’acheter du matériel, il peignait des maisons ou vendait les photographies qu’il prenait des villageois. Deux ans plus tard, cherchant à obtenir une opinion sur ses toiles, il en présenta certaines à Panfilo Del Beato, qui l’encouragea et le prit sous son aile. Le jeune artiste finit même par devenir professeur.
Au cours des années suivantes, Littorio Del Signore poursuivit sa carrière de peintre et de photographe, puis il s’installa en France juste avant d’avoir 21 ans. C’est là qu’il fit des études à l’École des beaux-arts d’Annecy et gagna plusieurs prix qui le firent connaître. De 1960 à 1977, ses peintures lui valurent 26 distinctions. Son style tout d’abord académique évolua pour passer à l’abstraction et finalement pour en venir à l’impressionnisme qu’il adopta la plupart du temps. Depuis 1978, il vit à Montréal et les enfants qui jouent dans les ruelles lui ont inspiré des scènes intrigantes qui ont fait sa réputation dans le monde entier.
Littorio Del Signore peint depuis 50 ans. Depuis 1969, il totalise plus de 30 expositions solos en Italie, aux Etats-Unis et au Canada.
Renée De Gagné est une artiste professionnelle de Montréal. Pendant plusieurs années, elle mène de front une carrière professionnelle de gestionnaire et d’artiste peintre. Depuis 2006, elle se consacre entièrement à sa peinture. Son travail a obtenu des mentions au Canada et aux États-Unis. Se œuvres sont présentes dans des collections privées au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Australie.
Elle travaille en techniques mixtes et sur deux séries à la fois. « Ma série urbaine porte essentiellement sur notre héritage architectural. Je considère l’architecture urbaine comme le pilier d’une mémoire historique collective et je désire rendre hommage à cette présence. En posant un regard différent sur les édifices, je tente d’amener le spectateur à voir la ville autrement et de réfléchir à l’importance de l’architecture. » Elle combine, pour cette série, plusieurs procédés dans la réalisation des œuvres : la peinture ainsi que des médiums à l’acrylique, l’encre, des photomontages, du papier artisanal, etc. Par un jeu de textures et une palette chaude, elle transmet dans ses œuvres l’énergie inhérente à l’architecture de la ville.
La série « Nature » est réalisée en parallèle. Cette série, plus épurée, l’aide à garder une fluidité et à éviter que le rationnel n’intervienne trop dans ses environnements urbains. « Ceci me permet de libérer mon mental, de retrouver la souplesse du mouvement et de maintenir un équilibre entre la figuration et l’abstraction. » Dans la réalisation de la série « Nature », elle utilise une variété d’outils qu’elle a fabriqué elle-même (en plexiglas, en métal, en carton, …) et qui lui permettent une gestuelle spontanée pour appliquer les médiums et la peinture acrylique.
« Mes tableaux ne sont pas des représentations fidèles de lieux, ils sont basés sur des souvenirs et des émotions. Le résultat se veut semi-figuratif : je ne désire pas tout dire, justement pour permettre au spectateur d’établir des repères, de s’approprier l’œuvre et d’élaborer sa propre interprétation. »