Artiste singulier et émissaire iconique d’une époque particulière de l’histoire de l’art des derniers cinquante ans, l’œuvre de Gabriel Bonmati fait partie du patrimoine artistique international mais est aussi bien ancré dans l’imaginaire québécois.
Bonmati est né au Maroc d’une famille franco-espagnole. Il a étudié les Belles lettres françaises, la philosophie et la littérature gréco-latine à travers le cours classique traditionnel. Ensuite, il poursuit des études à l’École des beaux-arts de Paris et à celle de Marseille ce qui le mènera à l’enseignement.
De 1952 à 1965, il enseigne dans un lycée pour filles à Casablanca. Parallèlement, Gabriel Bonmati mène avec succès une carrière d’artiste-peintre dans laquelle il expose ses toiles dans des vernissages.
Influencé par les grands courants de l’art du vingtième siècle, l’évolution de l’approche plastique de l’artiste passe, dans les années 1950, par une vision hybride entre le cubisme et le géométrisme mais avec des préoccupations et une sensibilité toutes fauvistes. Les sujets, bien que figuratifs, semblent n’être que prétexte et subalterne aux formes et aux couleurs qu’il manipule dans un esprit proche de ses contemporains, figuratifs ou non.
Les compositions complexes des paysages lusitaniens ou provençaux montrent l’approche bien contemporaine de l’artiste qui était, à l’époque, enseignant en arts plastiques.
Ses études aux Beaux-Arts – tant à Paris qu’à Marseille, l’ont exposées de toute évidence à la bohème des artistes de son époque et à l’explosion artistique qui marqua le milieu du vingtième siècle un peu partout dans le monde.
À Casablanca, il rencontre en 1960 un autre peintre Lucien Bensaid qui le sensibilise à la technique de la sérigraphie qui lui ouvre des avenues picturales qui lui étaient jusqu’alors insoupçonnées.
Son approche s’en trouve radicalement changée. La nature même de la sérigraphie le pousse vers une liberté ou le réalisme des proportions, la perspective ou l’esclavage au réalisme deviennent secondaires à l’expression plastique pure.
L’iconographie de l’œuvre de l’artiste passe alors d’une vision bien ancrée dans une réalité toute objective vers un univers où l’imagination, le rêve, la sensualité et la mémoire prennent une place prépondérante.
À cet effet, il est probablement à noter que, dès 1967, Bonmati s’installe au Québec qu’il a visité lors de l’Exposition Universelle et dont les paysages auront su charmer le peintre qui s’inspireras dès lors de la dynamique propre à l’Amérique tant dans son approche plastique que dans le choix des sujets qu’il peindra jusqu’à la fin de sa vie.
C’est d’ailleurs au Québec que la carrière de l’artiste prend vraiment son envol. Il s’installe en Amérique au début de la quarantaine, artiste déjà accompli et confiant dans ses moyens, prêt à partager son travail avec un nouveau bassin d’amateurs. Il expose alors régulièrement chez Artlendrers, Penders et chez Elca London, galeries prestigieuses de la région de Montréal mais aussi en Europe aux côtés d’artistes renommés comme Dali et Chagall et même aux États-Unis.
À compter du milieu des années 1970, Bonmati trouve le thème qui deviendra sa signature jusqu’à la fin de sa carrière : les femmes.
Bonmati imagine – et c’est la caractéristique principale de son œuvre – souvent des portraits de dames nobles du Moyen-Orient au visage intemporel. Majoritairement inspirées par les voyages et par les expériences de l’artiste, son imagination débordante peuple une œuvre riche et sensuelle qui ne laisse personne indifférent.
Grand connaisseur en bijouterie, Gabriel Bonmati agrémente d’éléments symboliques ses toiles en y ajoutant des bijoux – souvent copié sur des cadeaux faits à son épouse – , des vêtements richement ornés ou du mobilier d’époque. Les visages féminins de ses tableaux invitent l’amateur à découvrir un monde enchanteur où l’imaginaire de Bonmati met en scène des reines somptueuses et leurs suivantes richement vêtues dans un décor mythique et rêveur.
Bonmati poursuit tranquillement sa carrière jusqu’au début du vingt-et-unième siècle exposant dans plusieurs galeries au Canada sous la supervision de son agent Multi Art Ltée qui, presque vingt-deux ans après son départ, continue à promouvoir l’héritage artistique de ce créateur dont l’approche et l’imagination continuent à séduire les générations.
Les œuvres de Bonmati se retrouvent dans de nombreuses collections publiques et privées et sont disponible dans plusieurs galeries à travers le Canada.
Peter Wyse est né en 1970 (l’année du chien) à Kamloops, en Colombie-Britannique. Il travaille depuis son atelier dans le village historique de Clayburn, à 75 km à l’est de Vancouver. Peter partage cet espace charmant avec sa femme, son fils et un chien espiègle.
«Je vis dans un paysage de chiens et de grenouilles, de flore et de faune, et même d’un canard en caoutchouc ou deux. Ma vie est à la fois paisible et ludique et c’est ce que je peins.
Peter a été initié à l’art dès son plus jeune âge par son grand-père, R.E.Walker, qui a enseigné à son petit-fils la pratique de la peinture et la discipline requise par un artiste. Il a ensuite étudié l’histoire de l’art et les beaux-arts à l’Université de la Colombie-Britannique. Quatre ans après avoir obtenu son diplôme, son grand-père lui a suggéré : « Il est temps de quitter ton emploi de jour ! Cet encouragement a conduit à des expositions individuelles et collectives réussies en Colombie-Britannique, en Alberta et dans l’État de Washington. Son travail est représenté par des galeries à travers le Canada et est collectionné dans le monde entier. Peter est un fier partenaire d’UNICEF Canada.
Les intérêts artistiques éclectiques de Peter vont de Matisse et Rothko aux peintures murales de la Méso-Amérique. Ces influences sont évidentes dans ses relations spatiales et dans son utilisation vivante de la couleur et de la ligne. Peter a travaillé avec une gamme de médiums mais il peint maintenant exclusivement à l’acrylique. Insatiablement curieux, Peter prend un grand plaisir au banal, utilisant son style unique de superposition et de ponçage de couches de peinture plates pour révéler comment l’ordinaire peut devenir extraordinaire.
PUZZLES
CHOCOLAT
Andrew Kiss est un peintre canadien d’origine Hongroise né en 1946.
Il arrive au Canada en 1957 et, rapidement, sa famille s’installe en Colombie Britanique, sur l’ïle de Vancouver. Il commence sa carrière comme dessinateur topographique mais son amour de la peinture l’amène rapidement vers une carrière à ce niveau.
Vers le début des années 1980, son travail d’une qualité de plus en plus consommée, le mène à établir une présence grandissante au sein de plusieurs galeries locales qui oeuvrent à présenter son travail de naturaliste et de paysagiste.
Avec les années, le talent d’Andrew Kiss le mènera vers une carrière résolument internationale. Hong Kong, la Suisse, l’Angleterre, la Nouvelle-Zélande et bien d’autres pays se mettent à la mode Kiss et montrent le travail de cet artiste exceptionnel.
Le Balcon d’art, toujours à l’affût des plus grands talents, s’associe à Andrew Kiss au cours des années 2000 et présente maintenant les oeuvres de ce Maître canadien de façon permanente.