L’œuvre semi-figurative de Marshal est inspirée par plus que le monde autour de nous; elle tient aussi de l’influence de la musique. Vous pouvez voir dans l’application lâche et la texture de son travail le sentiment du rock classique et du blues. Des passages rugueux, des coups de couleur à l’acrylique audacieux, des couches de peinture épaisses et minces ressemblent au jeu de guitare de certains de ses guitaristes préférés. Son style de peinture laisse le spectateur avec l’impression qu’il vient d’entendre trio de blues en live pour la première fois. L’impressionnisme soviétique, Ilya Repin, John Singer Sargent et Huebert Shuptrine influent sur sa vision, mais Eric Clapton, ZZ Top et B.B. King décident de sa voie.
Ses sujets ne tiennent pas des questions culturelles ou de la condition de l’humanité mais sont plutôt destinés à laisser le spectateur dans un état de joie. Il peut peindre une célébrité emblématique ou un paysage qui semble si familier sans vous montrer pourquoi, ou une nature morte plus vivante que vraie. Tous ces sujets divers sont liés par un style commun qui semble s’adapter à chaque sujet.
Son style demande de peindre avec une confiance absolue et l’audace qui lui vient d’avoir réalisé des centaines de tableaux. Rien ne peut remplacer le temps passé devant le chevalet, l’étude constante et le travail sur le motif.
Vivre dans une petite ville a également influencé son travail, on sent un confort tranquille dans son travail. Ses peintures ne viennent pas du stress mais plutôt appréciées et autorisées à se développer à leur propre vitesse. Il espère que le spectateur estime que peu importe le temps passé devant le tableau, ce fût un temps bien dépensé et que l’expérience vécu par le spectateur aura pu, en quelque sorte, aider à recharger ses batteries afin qu’il puisse revenir à sa vie quotidienne un peu plus heureux que lorsque qu’il a aperçu le tableau la première fois.
Chaque artiste veut laisser une sorte d’héritage avec son travail, et influencer les futurs peintres. Marshal veut que les gens se souviennent que son travail les a amenés à s’arrêter et à voir que, même s’ils avaient des problèmes urgents et que leur vie semblait effrénée, ils se sont arrêté, ont regardé et ressenti.