Anouck Goulet est une artiste-peintre québécoise née à Maria en Gaspésie le 4 juin 1983.
Artiste visuelle jusqu’au fond de son âme, Anouck Goulet complète des études collégiales en design de présentation puis, vers l’âge de vingt-cinq ans, se dirige progressivement vers le monde de la peinture à l’acrylique.
Joyeuse et optimiste, Goulet arrive tout doucement sur le marché de l’art et prend sa place en galerie. Ses œuvres picturales d’un humour et d’une joie de vivre incontestables trouvent alors une véritable légion d’admirateurs et d’admiratrices qui bientôt s’arrachent les tableaux qu’elle produit à bon rythme sans toutefois tomber dans une production de masse sans âme qui risquerait de les priver de la vie essentielle qu’il contiennent.
Les grenouilles anthropomorphiques qui peuplent une grande partie de l’œuvre d’Anouck Goulet forment peu à peu un naratif, de tableau en tableau, qui pourrait ressembler à une grande bande dessinée dont les chapitres s’étaleraient tout au long d’une oeuvre où le naratif vient ajouter et augmenter la qualité du travail visuel.
Elle ajoute à cette saga amphibienne un amour sans borne des fleurs et du design qui ne viennent que varier et assaisonner une œuvre riche et en constante croissance.
Anouck Goulet, par son talent et son approche globale du monde des arts visuels, fait partie de ces artistes qui font évoluer le monde de l’art par leur travail toujours en mouvement et tourné vers l’avenir.
© Michelle Thompson – Financial Times
En tant que spécialistes de l’art on nous demande souvent ce qui influence les prix des œuvres et comment et qui décide de ceux-ci.
Plusieurs facteurs sont à considérer. Si on parle du marché au détail – essentiellement des œuvres n’ayant jamais été sur le marché – les listes de prix officielles sont décidées par les artistes suite à des discussions avec les galeristes et/ou les agents.
La plupart des artistes basent leur prix sur la superficie des tableaux – XX dollar au pouce ou centimètre carré (po2 / cm2) – mais ce barème variera évidemment si on compare des petits et des grands tableaux. En effet, le prix à la superficie d’un petit tableau sera nécessairement plus élevé que pour une grande surface de façon à normaliser les prix en général.
Par exemple, si un artiste décidait unilatéralement de vendre ses œuvres à 13.00$ le pouce carré, un petit tableau de 8×10 (80po2) se vendrait 1 040.00$ et un 24×30, 9 360.00$ créant une variation de prix gigantesque.
Si on ajuste le barème au format, par exemple, un 8×10 à 13/po2 (80po2) qui se vendrait 1 040.00$ mais un 24×30 (720po2) pourrait être ajusté à, disons, 4.86/po2) pour arriver à un bien plus raisonnable 3 500.00$.
Cette différence sera discutée entre l’artiste et le galeriste ou l’agent de façon à normaliser les prix tout en respectant l’intégrité du travail de l’artiste et le pouvoir d’achat du client.
Finalement, un autre facteur influencera les prix de l’artiste : le volume même de sa production.
Ici aussi, la loi du marché primera : offre versus demande.
Tout ici est question d’expérience, d’évaluation des marchés et, avant tout, de respect pour chaque partie.
Évidemment, avec l’évolution de la carrière d’un artiste, sa cote ira généralement en grandissant et, habituellement, les prix suivront mais il demeurera impératif de toujours garder les principes de demande, d’offre et de respect bien en tête.
LE MARCHÉ DE LA REVENTE ET LES ENCHÈRES
Les éléments d’explications élaborés ci-haut sont en grande partie basés sur des principes mathématiques, de la logique et, bien entendu, l’expérience.
Quand vient le temps d’établir des prix au niveau de la revente d’œuvres d’art, plusieurs de ces beaux concepts tombent à l’eau car, dès ce moment, les sentiments entrent en ligne de compte!
En effet, quels sont les critères qui font que certains artistes dits « historiques » vont réaliser des records de ventes aux enchères alors que d’autres, tout aussi talentueux verront leur étoile pâlir au fil des ans?
On pourrait croire que tout est question de désirabilité et de demande mais qu’est ce qui fait qu’une œuvre de Jean-Paul Riopelle, par exemple se vende plus d’un million de dollars mais qu’un artiste comme Narcisse Poirier, par exemple, voit sa cote dégringoler depuis quelques années?
Ici aussi, la réponse est complexe. L’artiste était-il bien représenté? Les galeries ou les agents ont-ils fait une promotion efficace de l’œuvre et de l’artiste? L’artiste est-il présent dans des marchés géographiques variés? La carrière de l’artiste a-t-elle été parallèle à un mouvement, une mouvance, une mode?
Sans compter que, pour la vaste majorité des artistes, les sujets et les époques ont une incidence qui peut être très importante quand vient le temps d’évaluer une œuvre.
Le marché de l’art est extrêmement volatil et capricieux et chaque intervenant a sa place au sein de l’évolution d’une carrière.
Tant au cours de sa vie que par la suite, la pérennité d’un artiste tient souvent à son attitude quant à ses liens avec les galeries et les agents. Ce sont souvent ceux-ci qui mettent les efforts et les investissements pour faire fructifier une carrière et un artiste qui décide de passer outre à ces canaux de diffusion risque de voir sa carrière se terminer souvent même de son vivant.
C’est aussi ce qui rend le rôle des galeristes essentiel pour les acheteurs. Transiger avec une galeriste réputé garanti, tout au moins, la légitimité des œuvres et une certaine stabilité dans l’évolution du marché.
Qu’est-ce qui peut faire la différence entre réaliser un bon et un mauvais investissement en art?
Évidemment, faire ses devoirs et apprendre à connaître le marché est impératif. Une bonne connaissance des tendances est essentielle si vous désirez acquérir des œuvres dans une optique d’investissement mais une sérieuse mise en garde s’impose : bien malin celui qui pourra juger de la valeur à venir d’un nouvel artiste et les artistes dont la cote ascendante est bien établie sont souvent hors de prix pour la plupart des acheteurs.
C’est pourquoi il existe une règle d’or que nous répétons à nos clients depuis des décennies : achetez des œuvres qui vous plaisent et que vous aimerez regarder pour des années à venir.
La valeur d’une œuvre tient moins à sa valeur pécuniaire qu’aux sentiments quelle inspire.
Chaque œuvre que vous adoptez devrait être la plus belle que vous ayez jamais vue.
C’est un investissement dans la beauté et dans le bonheur.
S.M.Pearson, Le Balcon d’art
Vous pouvez maintenant faire l’acquisition d’œuvres d’art directement à partir de notre site internet?
Grâce à la plateforme Shopify, nous vous proposons les œuvres plusieurs de nos artistes que vous pouvez vous procurer en quelques clics!
Vous pouvez aussi profiter de votre visite virtuelle pour choisir livres d’art, cartes de souhaits, giclées, sacs et autres jolis articles…
C’est simple, sécuritaire et sans contact!
Évidemment, vous pouvez toujours nous visiter à la galerie qui est ouverte selon notre horaire normal.
2020 n’aura pas été facile mais, comme toujours, l’âme indomptable des humains nous a permis de passer à travers sans y laisser trop de plumes!
Toute l’équipe du Balcon d’art aimerait vous souhaiter le meilleur pour l’année qui commence.
Santé, bonheur, prospérité et beauté.
Au plaisir de vous voir souvent en 2021!
Nous serons de retour au poste le 12 janvier dès 9:00 heures!
Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté RCA (6 avril 1869 – 29 janvier 1937) était un peintre et sculpteur canadien-français. Il est l’un des premiers artistes canadiens de souche dont les œuvres sont directement influencées par l’impressionnisme français des années 1860.
Il est né à Arthabaska, Québec en 1869 et son père était un artiste. Suzor-Coté a étudié au Collège du Sacré-Coeur, Arthabaska. Il était un baryton, qui a étudié la musique au Conservatoire de musique de Paris en 1890, mais plus tard dans les années 1890, a étudié la peinture et la sculpture à l’École des Beaux-Arts avec Léon Bonnat. À l’école, il découvre le travail du sculpteur suédois Carl Milles dont les sculptures d’indigènes l’influencent. Il a également étudié la peinture et la sculpture aux académies Julian et Colarossi. Il expose ses oeuvres en 1894 au Salon des Artistes Français. Sa Mort d’Archimède remporte le Grand Prix du Salon de Paris.
Après son retour au Québec en 1908, il établit un studio à Montréal créant des peintures avec des interprétations classiques de paysages canadiens. Il a produit de nombreuses peintures impressionnistes du paysage québécois, ainsi que des portraits, des nus, des peintures historiques et plus tard des sculptures. Dans ses peintures, il s’intéresse surtout au jeu de la lumière sur la neige et l’eau.
Suzor-Coté est nommé membre de l’Académie royale des arts du Canada. Il y avait de nombreuses expositions de son travail au cours de sa vie et après. En 2002, Suzor-Coté, 1869-1937 : la lumière et la matière, coorganisée par le Musée du Québec et le Musée des beaux-arts du Canada, est mise en circulation par le Musée du Québec. Cette première grande rétrospective de Suzor-Coté, la première depuis 75 ans, a réuni plus de 140 œuvres.
Suzor-Coté est devenu paralysé en 1927. En 1929, Suzor-Côté a déménagé à Daytona Beach, en Floride, où il est décédé le 29 janvier 1937.
Reconnaissance
Le 14 mars 1969, Postes Canada publia « Suzor-Coté, 1869-1937 » basé sur un tableau « Retour du champ de récolte » (1903) de Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté au Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa, Ontario. Les timbres de 50 ¢ sont perforés 13 et ont été imprimés par Canadian Bank Note Company, Limited.
Œuvres choisies
Il a produit quarante ou cinquante petites figures et groupes impressionnistes en bronze. En 2020, la collection Suzor-Coté du Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa se compose de vingt-huit peintures, dix sculptures et un certain nombre de dessins.[5] Return from the Harvest Field est acquis par le Musée des beaux-arts du Canada en 1904. D’autres œuvres de Suzor-Coté au Canada se trouvent au Musée national des beaux-arts de Québec, au RiverBrink Art Museum et dans des collections privées.