Il y des gens qui marquent la vie de ceux et celles qu’ils touchent. Parfois c’est par leur générosité, parfois par leur philosophie, par leur intelligence, leur talent; la liste peut être longue et variée.
Serge Brunoni, quant à lui, laisse sa trace dans la vie des gens par toutes ces facettes de sa personnalité. Un homme d’un talent rare, d’une intelligence hors du commun et d’une générosité hors pair, le partage sous toutes ses formes est, chez-lui, la caractéristique qui touche tous ceux qui le connaissent. Homme de la Renaissance, il a la même passion pour la musique, l’Histoire, la philosophie et cent autres sujets que celle qu’il a pour l’art.
Arrivé au Québec au milieu des années 1960, il devient Trifluvien et cette appartenance à son pays et sa ville d’adoption aura tout autant d’importance dans son œuvre que dans sa façon de regarder la vie dont il sera toujours un observateur attentif, critique sans jamais tomber dans l’amertume ou le négativisme. Humaniste, il n’hésite pas à encourager et féliciter les gens qu’il encontre laissant toujours sourires et chaleur sur son passage.
Au cours d’une carrière de plus de cinquante ans, Serge marque la petite histoire du Québec. L’artiste-peintre n’a pas fait le compte exact, mais il a dû signer entre 7000 et 8000 toiles en carrière dont un nombre incalculable de fois des paysages urbains de Montréal, le charme du Vieux-Québec et l’incontournable rue des Ursulines, à Trois-Rivières. On le retrouve partout au pays, dans les grandes collections et son travail franchit même les frontières se retrouvant ailleurs sur la planète.
Bon an, mal an, il consacre 5% de sa production à diverses œuvres caritatives.
En 2012, dans le cadre des cérémonies en l’honneur des soixante ans de règne de la reine Élisabeth II, il recroit la médaille du Jubilée de Diamant.
Homme de grands espaces, il consacre une partie de son temps à la pêche et au grand-air même lorsque la maladie lui enlève une partie de son énergie et de sa mobilité.
Serge, notre ami, notre frère, nous quitte maintenant allant rejoindre sa douce Suzette et les nombreux artistes qu’il considérait comme des membres de sa grande famille.
Il laisse dans le deuil ses fils Nicolas et Hugues, d’innombrables amis, ses admirateurs mais, surtout, sa famille élargie dont nous sommes fiers de faire partie.
Les détails des hommages à venir seront publiés dès qu’ils seront connus.