NADEAU, Marlène

Oeuvres disponibles

À propos de l’artiste

De sa Gaspésie  , elle se lance dans une opération de visibilité pour faire sa place dans le bel univers de l’Art.

Elle constitue un autre exemple de la raison d’être de mes pérégrinations artistiques : découvrir des talents, peu importe leur provenance.

Ça s’est passé ce week-end au domaine du Manoir Globensky à St-Eustache : la 6e édition de Sympos’Arts nous offrait une belle brochette d’artistes  issus de tous les coins du Québec.

J’ai eu la chance de rencontrer la sympathique Marlène Nadeau, une femme originaire de Sherbrooke qui vit de nos jours sa passion dans le beau village de Gaspé sur la rive sud du St-Laurent.

Son aventure avec la peinture  a débuté en octobre 2016 alors qu’elle ne savait toujours pas si elle était capable d’en faire. Elle le faisait pour elle-même au départ, mais elle a constaté que les gens appréciaient ce qu’elle faisait. Elle a développé son style, sa propre façon de peindre  & elle s’est retrouvée avec des toiles à l’acrylique en mode fantaisiste illustrant ce milieu marin qui l’environne. Les baleines  & les navires  sont omniprésents, c’est la réalité qu’elle vit là-bas dans sa belle Gaspésie. Comme elle nous vient de l’Estrie, elle se plaît à dire qu’elle voit le milieu de la mer  sous un œil différent car elle n’est pas née avec ces paysages-là sous les yeux. Elle affirme qu’elle les apprécie plus, les remarque plus & que l’envie de les montrer est accentuée.

Sa présence ici dans Les Laurentides constitue son 1er sympo à vie à l’extérieur de la Gaspésie.

À sa 1ère année, elle s’était pointée au Salon des Métiers d’art ainsi qu’à des Marchés de Noël  dans son patelin. Parlant justement de Gaspé, elle mentionne qu’il s’agit d’un milieu qui encourage les arts & qu’on y retrouve bien des endroits pour exposer. La proximité avec Percé ajoute un effet synergique à l’aventure.

À Gaspé, sa clientèle est touristique  . Elle bénéficie aussi d’une petite clientèle locale friande de commandes spéciales.

La femme de 40 ans se définit comme quelqu’un de très cartésien & elle n’a pas le choix, étant chargé de projets chez Raymond Chabot. La comptabilité est régie par des règles strictes, par des processus d’analyse rigoureux & la peinture  vient ainsi combler un besoin de créer qui fait défaut dans son emploi.

2025 est entamée.

Marlène l’a dit, 2025 sera son année & on peut la croire avec les belles sélections dont elle a fait l’objet avec ces 2 beaux symposiums.

La gaspésienne d’adoption m’a beaucoup parlé aussi de ses créations & des messages qui s’y cachent.

La pieuvre  revient souvent dans ses réalisations tout comme les baleines  . Le poulpe est utilisé comme protecteur des fonds marins face à la surexploitation dont ils font l’objet. Le cétacé lui symbolise l’accompagnement, la paix  , la sagesse.

Les titres de ses compositions aussi sont révélateurs : <Mer Nature>, <À la douce mémoire> & <Gaspésie, je t’aime  > en interpellent plus d’un.

Je suis ravi d’avoir pu échanger avec une amante de la mer & de la peinture  . Ce ne sera pas notre dernière rencontre.

Merci  beaucoup Marlène pour ton enthousiasme lors de mon passage.

Tes toiles traduisent un réel talent dans l’esprit créatif. Elles nous allument des instants de bonheur par les éléments qu’elles nous montrent.

Au plaisir de te revoir bientôt. Bye  !!

Alain Lacoursière.